Hetty, Rose, Edith, Hélène ou Fanny : ces femmes ont pris sur elles de venir en aide, au Nord comme au Sud, à des populations en difficulté. Ici, ce sont des femmes qui vendent leur corps au milieu des poubelles et pour le prix de deux sodas qui sont dans la focale d’un réseau d’aide ; là, des orphelins africains dont personne ne veut. « Nous sommes appelés à bâtir ensemble un monde à visage humain, où chacun trouve sa place et est respecté, dans un environnement sain et épanouissant », exprime la Suissesse Agnès Thuégaz.
Dix-sept femmes pour conjurer un avenir sombre
Elles sont dix-sept à témoigner dans le dernier livre de StopPauvreté comme pour conjurer un avenir sombre. Ont-elles changé ou changent-elles le monde, comme le suggère le sous-titre du livre ? « Dans un monde impitoyable, soumis à la loi du plus fort et au pouvoir de l’argent, leur engagement est une semence, minuscule sans doute à l’échelle des maux de la planète, mais dont le potentiel est promesse d’une vaste moisson, comme le grain de blé de la parabole de Jésus qui disparaît en terre pour se multiplier à l’infini », écrit le pasteur et théologien Jacques Blandenier en guise de conclusion.
Pour la multiplication de telles initiatives
Gabrielle Desarzens a mis à nouveau sa plume au service de ce projet. Après avoir travaillé ces textes plusieurs mois et avec maintenant le livre en main, elle veut croire à la multiplication de ces initiatives positives ; et à la promesse de bénédictions que contient chacune de ces histoires.
Gabrielle Desarzens, collectif, Parole aux femmes, Lonay, StopPauvreté, 2014, 160 p. , CHF 15.- A commander auprès de : info@stoppauvrete.ch.
Voir aussi de Gabrielle Desarzens : « ‘Parole aux femmes’ : la plume témoigne ».