ACTUALITÉS

  • «La guerre au Moyen-Orient n’est pas religieuse mais une lutte pour l’hégémonie» par Salim Munayer

    «La guerre au Moyen-Orient n’est pas religieuse mais une lutte pour l’hégémonie» par Salim Munayer

    Il sera à Genève les 18 et 19 octobre pour une journée de formation du FREE COLLEGE et pour une prédication en lien avec « le Sermon sur la montagne et les logiques de conflits ». Salim Munayer, théologien évangélique israélo-palestinien, livre ici une des clés de son analyse de la situation actuelle en Israël-Palestine. Cet article a été publié le 18 juillet 2025 sur le site du « Peace and Reconciliation Network » de l’Alliance évangélique mondiale.

    mercredi 08 octobre 2025
  • Cinq jalons pour comprendre la cène dans une perspective «baptistique» selon Henri Blocher

    Cinq jalons pour comprendre la cène dans une perspective «baptistique» selon Henri Blocher

    Dans le monde francophone, la publication des deux tomes de « La doctrine de l’Eglise et des sacrements » du théologien évangélique français Henri Blocher est un événement. Cette publication présente, de manière synthétique et en dialogue, la conception de l’Eglise et des sacrements propres aux Eglises évangéliques. Immersion dans ce qui fait le regard « baptistique » sur la cène.

    lundi 22 septembre 2025
  • Henri Blocher et la notion de sacrement

    Henri Blocher et la notion de sacrement

    Il vient de publier plus de 650 pages sur l’Eglise. A 87 ans, Henri Blocher, théologien évangélique de renommée internationale, présente le travail de sa vie et explique pourquoi il utilise le terme de « sacrement » pour parler du baptême et de la cène. Rencontre (Cet article est paru dans la livraison de juillet-août du journal Vivre).

    jeudi 18 septembre 2025
  • FREE COLLEGE 5 et 6 décembre: «Sens et puissance de la croix de Jésus» avec Thomas Salamoni

    FREE COLLEGE 5 et 6 décembre: «Sens et puissance de la croix de Jésus» avec Thomas Salamoni

    Le FREE COLLEGE organise les 5 et 6 décembre 2025 une formation sur le thème « Sens et puissance de la croix de Jésus ». Animée par Thomas Salamoni, pasteur à Gland, cette session explorera les principales images bibliques qui donnent sens à la croix, leur impact sur la vie personnelle et communautaire, ainsi que des lectures théologiques contemporaines. Une occasion d’approfondir foi et vie spirituelle.

    jeudi 04 septembre 2025
Plus d'actualités
lundi, 16 décembre 2013 01:00

16 décembre: Quand le Coran mène à Jésus le Christ...

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Croyant en Dieu dès son plus jeune âge, Amine a beaucoup respecté la personne de Jésus à la lecture du Coran... avant de découvrir par lui un Dieu d’amour ! L’itinéraire spirituel de ce musulman baptisé au christianisme en septembre dernier a passé par le site de lafree.ch. Rencontre.

Plusieurs théologiens musulmans (1) discutent aujourd’hui des versets coraniques qui parlent de Jésus comme Parole et Esprit de Dieu, « qu’il a été élevé jusqu’à Dieu » et qui est « toujours vivant aux côtés de Dieu ». Des versets qui leur posent problème (voir encadré). Amine Faudal (2) les a étudiés et dit avoir eu progressivement la certitude que Jésus était le véritable envoyé de Dieu en lisant le Coran, « où le caractère divin de Jésus est explicite » Rencontré au Buffet de la gare à Lausanne, il remet un dossier fouillé sur l’étude des textes qu’il a entreprise. Il y place notamment côte à côte la sourate 3, verset 44 d’Aly-Imran : « Rappelle-toi quand les anges dirent : ‘O Marie, voilà qu’Allah t’annonce une Parole (Verbe) émanant de lui : son nom sera le Messie, Jésus, fils de Marie...» et l’évangile de Jean au chapitre 1 : « Et la Parole (Verbe) est devenue chair, et elle a habité parmi nous... ». «J’ai entendu pour la première fois les paroles du Christ dans le film ‘Jésus de Nazareth’, ce qui m’a amené à lire la Bible, commente-t-il, et j’ai pleuré en découvrant les premiers versets de l’évangile de Jean ! C’était la réponse à des questions que je me posais depuis si longtemps, vous comprenez ? »

Ecole coranique
Sexagénaire, Amine Faudal est né musulman en terre d’islam. Il y a suivi l’école coranique dès sa prime enfance, puis a suivi simultanément l’école française depuis l’âge de 6 ans. Elevé dans une grande foi en Dieu, il a rapidement été troublé par les contradictions et incohérences, selon lui, du Coran entre les premières sourates dites de la période mecquoise et celles dites de la période médinoise, qui abrogent les précédentes. « Je ne pouvais pas admettre que les violences auxquelles on assistait dans les pays musulmans étaient prescrites par Dieu, et je ne pouvais souscrire au fait qu’un bon musulman devait combattre les juifs, les chrétiens et tous les infidèles, comme le stipulent les sourates médinoises ! »
Après l’obtention du baccalauréat, il a effectué des études universitaires avant de venir en Suisse où il habite depuis plus de quarante ans. « Je m’étais alors beaucoup éloigné de la religion musulmane, sans abandonner ma foi en Dieu. »

Un Dieu proche !
Dans les sourates mecquoises, Allah annonce la naissance de Yahya (Jean le Baptiste), « confirmateur de la Parole (Verbe) de Dieu : Jésus le Messie » (Sourate 3 versets 34-39 d’Aly-Imran). On y apprend aussi que Dieu a fait de Jésus un Signe éclatant pour les hommes et qu’il est la Miséricorde divine. « Après avoir entendu mes premiers versets bibliques il y a deux ou trois ans dans ce documentaire sur Jésus, j’ai pianoté sur internet pour en lire d’autres...
En lisant le verset de Matthieu 28, 19-20 (« Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. »), j’ai voulu me faire baptiser pour  respecter ces paroles du Seigneur. Et puis je suis tombé il n’y a pas longtemps sur le site de lafree.ch où j’ai pris contact avec Serge Carrel. Celui-ci est venu me rencontrer ici, dans ce Buffet de la gare, et il est venu avec moi dans une Eglise où je me suis fait baptiser en septembre dernier. » Amine sourit et reprend : « J’ai découvert dans cette église que Dieu, qui m’était jusque-là très lointain, était un Dieu d’amour, proche de moi. Et que Jésus priait pour moi : cela a été un bouleversement fantastique dans ma vie ! Je suis passé d’une philosophie où je n’étais rien du tout face à une Divinité si lointaine, à la découverte que je suis quelqu’un de très précieux aux yeux de Dieu. »
Amine aimerait désormais faire partager à ses frères musulmans « qui n’ont pas reçu la parole du Christ » ce qu’il sait sur Jésus ; « afin qu’ils soient aussi préservés du mal, car ces appels au meurtre des sourates médinoises ne sont juste pas possibles ! »
Gabrielle Desarzens

Notes :
1 Voici une analyse comparative entre la Bible et le Coran et quelques exemples d’érudits et de personnes plus ordinaires qui ont trouvé dans le Christ leur espérance :
- Une analyse comparative entre la Bible et le Coran.
- Le Dr Mark Gabriel, un ex-imam, ancien professeur à Al-Azhar, s’est tourné vers le Christ (anglais, sous-titré français).
- Un  Sheikh musulman admet que le Christ est la Parole de Dieu (anglais).
- Des leaders religieux musulmans se convertissent à la foi chrétienne (anglais sous-titré français).
- Comment le Coran m’a conduit au Christ, l’éternel Kalimat (Logos) (anglais).
- Comment le Coran m’a conduit au Christ (anglais).
2 Amine Faudal a choisi ce pseudonyme pour sauvegarder ses liens avec sa famille et ses amis musulmans.
 

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    Les deux périodes de la vie de Mahomet
    La période mecquoise de la vie de Mahomet correspond aux années où il était marié à Khadîdja, dont la religion monothéiste est attestée par toutes les sources islamiques. Khadîdja connaissait la Torah et les évangiles, et son oncle Waraqa, qui a présidé leur mariage, était un prêtre chrétien. C’est après quinze années de mariage avec Khadîdja que la prédication coranique a commencé. Elle a duré une dizaine d’années jusqu’à la mort de Khadîdja. A ce moment-là, les habitants de Yathrib – qui portera le nom de Médine – proposèrent à Mahomet de quitter la Mecque et de s’installer dans leur oasis. Ils le nommèrent chef pour arbitrer leurs conflits. Mahomet y devint un chef politique et un chef de guerre, entreprit plusieurs raids de conquête, s’enrichit et eut plusieurs épouses, concubines et esclaves. Ce sont les versets médinois du Coran qui instaurent une législation, la sharia, censée être un ensemble de lois prescrites pour l’éternité par Dieu lui-même.
    Les chapitres qui datent de la période mecquoise sont donc très proches du judéo-christianisme et ils considèrent Jésus comme la Parole et l’Esprit de Dieu. Ces textes, qui figurent toujours dans le Coran, posent de grands problèmes aux exégètes et ulémas de l’islam, estime Amine Faudal, et sont très mal connus du grand public.
    G.D.

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