ACTUALITÉS

  • Cinq jalons pour comprendre la cène dans une perspective «baptistique» selon Henri Blocher

    Cinq jalons pour comprendre la cène dans une perspective «baptistique» selon Henri Blocher

    Dans le monde francophone, la publication des deux tomes de « La doctrine de l’Eglise et des sacrements » du théologien évangélique français Henri Blocher est un événement. Cette publication présente, de manière synthétique et en dialogue, la conception de l’Eglise et des sacrements propres aux Eglises évangéliques. Immersion dans ce qui fait le regard « baptistique » sur la cène.

    lundi 22 septembre 2025
  • Henri Blocher et la notion de sacrement

    Henri Blocher et la notion de sacrement

    Il vient de publier plus de 650 pages sur l’Eglise. A 87 ans, Henri Blocher, théologien évangélique de renommée internationale, présente le travail de sa vie et explique pourquoi il utilise le terme de « sacrement » pour parler du baptême et de la cène. Rencontre (Cet article est paru dans la livraison de juillet-août du journal Vivre).

    jeudi 18 septembre 2025
  • FREE COLLEGE 5 et 6 décembre: «Sens et puissance de la croix de Jésus» avec Thomas Salamoni

    FREE COLLEGE 5 et 6 décembre: «Sens et puissance de la croix de Jésus» avec Thomas Salamoni

    Le FREE COLLEGE organise les 5 et 6 décembre 2025 une formation sur le thème « Sens et puissance de la croix de Jésus ». Animée par Thomas Salamoni, pasteur à Gland, cette session explorera les principales images bibliques qui donnent sens à la croix, leur impact sur la vie personnelle et communautaire, ainsi que des lectures théologiques contemporaines. Une occasion d’approfondir foi et vie spirituelle.

    jeudi 04 septembre 2025
  • 18 et 19 octobre : A l’écoute du Sermon sur la montagne dans le conflit israélo-palestinien, avec Salim J. Munayer, théologien et activiste

    18 et 19 octobre : A l’écoute du Sermon sur la montagne dans le conflit israélo-palestinien, avec Salim J. Munayer, théologien et activiste

    Depuis plus de 30 ans, le théologien évangélique Salim J. Munayer trouve dans le Sermon sur la montagne de l’inspiration pour son engagement en vue de la paix en Israël et en Palestine. De passage à Genève, il interviendra les 18 et 19 octobre pour une journée de formation organisée par le FREE COLLEGE et pour un culte. Une occasion unique de découvrir un autre regard sur la situation actuelle au Moyen-Orient !

    mardi 26 août 2025
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mardi, 13 décembre 2016 00:02

"Auprès de la personne en souffrance : un triple repère biblique" par Robin Reeve

Par Robin Reeve

Pour aborder les personnes en souffrance, Robin Reeve, enseignant à l'Institut biblique et missionnaire Emmaüs, propose de s’ancrer dans les trois vertus théologales dont parle l’apôtre Paul, que sont la foi, l’espérance et l’amour. Une manière originale de rencontrer le souffrant et d’être à son service.

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Ces temps voient se développer un accent fort sur la guérison divine des personnes malades, et je m’en réjouis : Jésus guérit aujourd’hui ! Lors d’un temps fort vécu dans l’Esprit, Dieu, je crois, m’a éveillé à une clé essentielle pour ma manière d’aborder les personnes qui souffrent : l’éclairage des trois vertus dites « théologales » que sont la foi, l’espérance et l’amour (« Trois choses demeurent : la foi, l’espérance et l’amour ; mais c’est l’amour qui est le plus grand » 1Co 13.13).

A cultiver ensemble

J’ai compris que, mis en relation avec une personne malade, je dois veiller à cultiver ces trois vertus ensemble – n’en privilégier qu’une me condurait à un égarement légaliste !

Si j’ai seulement à l’esprit la foi, je ne serai intéressé que par le résultat immédiat : la guérison. Sans amour, la personne malade sera le jouet de ma quête de puissance, méprisée si la guérison ne se produit pas tout de suite. Sans l’espérance de la résurrection – guérison ultime et éternelle – je serai adepte d’une religion du bien-être, d’un légalisme du succès.

Si j’ai seulement à l’esprit l’espérance, je serai indifférent au présent. Sans foi, je n’envisagerai pas la possibilité de miracles présents. Sans amour, je ne rejoindrai pas la personne éprouvée dans sa détresse et je la renverrai avec dogmatisme à la résurrection, nourrissant ainsi une spiritualité de résignation, travestie en acceptation.

Si j’ai seulement à l’esprit l’amour de la personne, je me limiterai à un accompagnement social et psychologique. Sans espérance, je miserai tout sur l’aménagement de la vie présente. Sans foi, j’oublierai que Jésus peut intervenir de manière extraordinaire aujourd’hui. J’adopterai une forme d’Evangile social, réduisant tout à l’homme.

Paul affirme toutefois que l’amour est la plus grande des vertus. Mais il entend par là bien plus que l’amour décrit ci-dessus. Car le véritable amour « croit tout » et « espère tout » (1Co 13.7) : il contient la foi et l’espérance – en cela il est la vertu suprême !

Auprès des souffrants, serviteur et témoin

L’amour que l’Esprit Saint développe en moi rend tout personnel, tout relationnel ; contre les légalismes du succès immédiat, de la résignation fataliste ou de l’humanisme myope. Si j’aime vraiment, la guérison n’est plus une « chose ». L’Esprit m’apprend à aimer comme Jésus aime ; à aimer la personne malade, à vraiment écouter les cris de son être entier. A aimer avec une foi qui accueille les signes par lesquels Jésus annonce aux hommes la venue de son Royaume. A aimer avec une espérance qui attend la guérison totale que sera la rédemption de notre corps, ressuscité indestructible. Car, au-delà des débats, des idées et des étiquettes, Jésus ne m’exemptera jamais de marcher humblement avec lui, en dépendant de son Esprit et ancré sur ses Ecritures.

Triple repère de la foi, de l’espérance et de l’amour. Que l’Esprit les présente toujours aux yeux de mon cœur ! Afin que je sois auprès des personnes souffrantes un véritable serviteur et témoin de mon Seigneur.

Robin Reeve
Enseignant à l'IBME (Saint-Légier)

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