Une envoyée des AESR de retour de Beyrouth

mercredi 09 août 2006
Elle n'as pas été évacuée du Liban. Elle ne voulait pas quitter le pays du Cèdre avant la date fixée de son reour annuel au mois d'août. La Vaudoise Catherine Mourtada est arrivée hier à Yverdon-les-Bains. Ces prochaines semaines, elle évoquera dans différentes Eglises de Suisse romande la situation de son pays d’adoption, le Liban, et son engagement dans un bidonville de la banlieue de Beyrouth en faveur des enfants non scolarisés. Cette année, elle aura encore d'autres choses à raconter...

Catherine Mourtada est une Suissesse qui travaille depuis une quinzaine d’années dans un bidonville de Beyrouth. Elle est rentrée mardi dernier en Suisse pour parler dans différentes Eglises romandes de la situation actuelle au Liban et de son engagement dans le cadre de l’association Tahaddi qu’elle dirige (http://www.tahaddilebanon.org/francais/home.html ).

Elle quitte l’enseignement vaudois pour le Liban
De formation, Catherine Mourtada est enseignante dans le système scolaire vaudois. En 1990, à la fin de la guerre civile libanaise, elle décide de participer à la reconstruction du Liban. Elle prend sur place un poste d’enseignante dans une école dirigée par des soeurs grecques-catholiques.
Depuis, elle a développé un travail avec une femme médecin dans le cadre de l’association Tahaddi. Aujourd’hui Catherine Mourtada est une des permanentes de cette association, dont l’action comprend 3 axes : la gestion d’une école pour les enfants non scolarisés d’un bidonville de Beyrouth, la gestion d’un dispensaire pour cette population défavorisée et un service d’aumônerie et de visites dans les prisons pour femmes du Liban.

Aider les enfants de réfugiés et les femmes en prison
Ces dernières semaines, Catherine Mourtada s’est particulièrement investie dans le suivi des réfugiés du sud du Liban. Elle animait régulièrement des moments de jeux pour des enfants dans une école où 750 personnes avaient trouvé refuge. Elle allait aussi fréquemment que possible rendre visite à des femmes emprisonnées dans une prison de Beyrouth. Par des chroniques qu’elle a fait parvenir à ses amis ( http://www.aesr.ch/mission/index.php?type=nos+envoy%E9s ), elle a aussi essayé de décharger son angoisse et de faire partager à d’autres la tragédie du peuple libanais au quotidien.

Un soutien qui vient de Suisse romande
L’engagement de Catherine Mourtada au Liban est rendu possible financièrement par le soutien du Trait d’union missionnaire de l’Union des AESR (le TUM) et par des dons privés que rassemble l’association Tahaddi qui dispose d’une antenne en Suisse.
Catherine Mourtada interviendra ces prochaines semaines dans différentes Eglises évangéliques. Elle devrait repartir pour le Liban le 5 septembre prochain.

  • Encadré 1: Les interventions de Catherine Mourtada dans les AESR
    Catherine Mourtada parlera de la situation au Liban et de son travail dans le cadre de l’association Tahaddi le dimanche 13 août à l’Eglise évangélique La Passerelle à Vevey (9h45), le 20 à l’Eglise évangélique de Villard à Lausanne (9h45), le 27 à l’Eglise évangélique de l’Oasis à Morges (9h45) et le 3 septembre à l’Eglise évangélique de Cologny (GE) (9h45).
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