"L’adultère : tous concernés !" par Manfred Engeli

vendredi 04 juin 2010
Tromper son conjoint se banalise dans notre société, y compris dans les Eglises. Le psychologue Manfred Engeli repose ici les bases de la vision biblique du couple et de l’adultère. L’occasion de mieux comprendre certaines paroles radicales de Jésus et d’entrevoir leur rôle dans notre vie intérieure. Stimulant !
La Bible, la littérature universelle tout comme notre culture évoquent abondamment l’adultère, cette rupture de l’alliance qui unit un homme et une femme mariés. Il s’agit d’une de ces « libertés » que nous prenons pour nous infliger à nous-mêmes et à autrui des blessures sans fin. La souffrance et les dégâts qui en découlent sont si grands que Dieu en parle deux fois dans les dix commandements, ces règles incontournables de la vie en société : « Tu ne commettras pas d’adultère » (Exode 20,14) et « Tu ne convoiteras pas la femme de ton voisin » (Exode 20,17). Le jugement de Dieu sur l’adultère est sans compromis. Dans le livre du Lévitique, la sanction à l’encontre de ceux qui commettent un adultère est la lapidation (voir Lévitique 20,10). Que fait Jésus de ce commandement ? D’une part, il dit clairement que Dieu veut protéger la relation conjugale et débusquer les premières pensées d’adultère. Celui-ci commence en effet dans le coeur de l’être humain : « Mais moi je vous déclare : tout homme qui regarde la femme d’un autre pour la désirer a déjà commis l’adultère avec elle dans son coeur » (Matthieu 5,28). D’autre part, quand Jésus rencontre la femme adultère, il dit clairement que nous sommes tous concernés. Nous ne pouvons pas condamner les autres. Nous avons tous besoin de la grâce de Dieu. Le pardon que Jésus accorde à la femme adultère n’annule donc pas le commandement divin, mais lui donne plutôt de la force (voir Jean 8, 2-11).
Dans mon travail thérapeutique auprès des couples, j’ai toujours été frappé de voir que la plupart des êtres humains sont d’accord au plus profond d’eux-mêmes avec la perspective de Dieu. J’ai demandé une fois à un homme qui vivait une relation extraconjugale et n’avait aucun lien personnel avec la foi, s’il souhaitait élever son comportement au rang de norme sociale. Il m’a répondu, indigné : « Bien sûr que non ! » Je l’ai ensuite incité à mettre ses actes en accord avec ses convictions. Il a alors rompu cette relation extraconjugale. Les publications sociologiques ou psychologiques actuelles sur le couple partagent ces perspectives. Dans un article, Michael Argyle, professeur de psychologie à Oxford, conclut que le bonheur humain le plus intense se trouve à la fois dans un mariage vécu sans infidélité et dans le fait d’avoir beaucoup d’amis.

Le mariage, un cadeau de Dieu aux hommes
Pour mieux percevoir ce qui se passe à l’occasion d’un adultère, il nous faut d’abord comprendre le sens et le but du mariage. Pour ce faire, j’aimerais partir de la question suivante : comment Dieu, le Créateur, a-t-il pensé le couple ? On trouve quelques indications importantes dans les textes bibliques :
— Le mariage répond chez l’homme au besoin profond de complémentarité et de communion. Il est un cadeau de Dieu à l’humanité. Au travers du lien du mariage et de l’union sexuelle, se noue une communion unique entre deux personnes. Cette relation a des effets si positifs qu’elle se distingue de toutes les autres relations. On a pu l’observer bien des fois au travers d’études tant psychologiques que sociologiques. « Devenir une seule chair » (voir Matthieu 19, 3-6) au travers de l’union sexuelle a pour conséquence que les partenaires donnent et reçoivent une part de tout ce qui appartient à la vie et à la personne de l’autre. Le principe de « devenir une seule chair » s’applique aussi lors d’un adultère, que nous le voulions ou non.
— D’un point de vue biblique, le mariage n’est pas qu’un contrat entre deux personnes, mais une alliance à trois. Dieu aimerait être le premier partenaire de chaque union conjugale. La manière dont nous vivons notre couple concerne aussi Dieu directement. Ce que nous faisons à notre partenaire, que ce soit en bien ou en mal, nous le lui faisons d’abord à lui. Après son adultère avec Bethsabée, David prie au Psaume 51,6 : « Contre toi, toi seul, j’ai péché, ce qui est coupable à tes yeux, je l’ai fait. »


Liberté    +   attention bienveillante    permettent         l’amour

Dieu Homme Femme


— Ce triangle relationnel a été pensé par Dieu comme un circuit fermé pour que circule l’amour. De la même manière que notre circuit sanguin est actionné par le coeur, Dieu désire être la source et celui qui fait battre le coeur de notre amour conjugal. Le but de Dieu, c’est l’unité entre l’homme et la femme, dans leur différence. Aussi longtemps que Dieu est intégré à un couple comme la source de tout bien et que le circuit reste fermé, la possibilité de retrouver l’amour demeure. Mais si une artère est endommagée, alors la personne conjugale peut mourir d’hémorragie.
— Dieu a doté l’homme de la capacité d’entrer en relation et d’aimer, mais il lui a aussi accordé la liberté. C’est ainsi qu’il est « tentable ». Dieu décrit ainsi à Caïn la responsabilité qu’a l’homme de résister à la tentation : « Le péché est comme un monstre tapis à ta porte... Mais c’est à toi d’en être le maître» (Genèse 4,7). La liberté et la possibilité d’être tenté conduisent les humains à dédaigner le projet et le commandement de Dieu. La « chute » d’Adam et Eve a amené la précarité et la destruction dans toutes leurs relations. Les conséquences de la chute déterminent aujourd’hui encore notre comportement social.
La formule relationnelle donnée en exemple dans le graphique « Liberté + attention bienveillante => l’amour » illustre ces réalités : on ne peut aimer sans être libre. Mais quand la liberté ne va pas de pair, de façon clairement décidée, avec l’attention bienveillante, l’amour n’en est pas le résultat. Pour que l’amour puisse durer et se développer au sein du couple, il doit être lié à la volonté de fidélité et à un engagement pour la vie. C’est la seule manière pour nous de résister à la tentation.
— Dieu a créé l’homme et la femme différents mais complémentaires l’un pour l’autre. Le principe de complémentarité joue un rôle important dans le processus largement inconscient du choix de son partenaire. Et cela non seulement par rapport au genre, mais aussi par rapport à la complémentarité de caractère. Il existe une règle en thérapie conjugale qui dit que, dans un couple, le point d’attraction deviendra plus tard le point de conflit. La différence comporte un potentiel de conflit certain. Elle engendre des tensions et du stress. Un des plus grands défis de la vie en couple, c’est de veiller à ce que cette différence devienne une bénédiction et une chance. Beaucoup de ceux qui commettent un adultère fuient le stress de la complémentarité et recherchent une relation plus marquée par la ressemblance. Devrait-on alors conseiller aux gens de se marier en fonction du principe de ressemblance ? Dans ces unions, l’ennui deviendrait vite problématique. Il constituerait alors un prétexte pour chercher « le sel et le poivre » de la complémentarité dans une relation hors mariage.

Ce qui se passe lors d’un adultère
La liberté et la possibilité d’être tentés conduisent tôt ou tard toutes les personnes mariées à être au moins une fois confrontées à la possibilité de glisser dans une relation extraconjugale. A cela il y a encore d’autres raisons que celles évoquées plus haut. Chacun d’entre nous développe en lui des attentes particulières envers l’autre sexe. Elles ne peuvent être comblées que partiellement. Ces manques sont semblables à des crochets qui donnent la possibilité aux représentants de l’autre sexe de s’accrocher. Chaque sexe est susceptible d’être tenté de manière différente. Et cela joue un rôle important. Les hommes sont sujets à la polygamie. Ils ont un coeur qu’ils peuvent partager. Leurs yeux sont comme une porte ouverte pour la tentation (voir l’adultère de David avec Bethsabée en 2 Samuel 11 et la parole de Jésus citée plus haut en Matthieu 5,28). L’égoïsme et la vanité masculine incitent les hommes à devenir des coureurs de jupon. Chez les femmes, le mépris de leur mari devient souvent une pierre d’achoppement. Etre convoitée par quelqu’un d’autre, réveille leur vanité et les rend sensibles à la tentation. Lorsqu’un autre homme se plaint à elles de son malheur conjugal, beaucoup de femmes deviennent faibles et se laissent attendrir. La plupart du temps, les femmes ne cherchent pas une aventure sexuelle. Elles souhaitent bénéficier d’un peu d’attention bienveillante et pensent la trouver dans une relation hors mariage. Elles deviennent ainsi une fois de plus les victimes du désir et de la convoitise masculine. Les personnes susceptibles de commettre un adultère se retrouvent aussi parmi celles qui ont vécu un abus ou dans la famille desquels on retrouve des adultères.
L’adultère commence toujours dans le coeur (voir à nouveau Matthieu 5,28). On peut constater un déroulement type qui part de l’intérieur et se poursuit extérieurement. L’adultère est une chaîne de comportements et de réactions. La plupart du temps, ceux qui sont tentés ne peuvent s’en sortir seuls qu’au début du processus. Dans toutes les sortes de tentation, on retrouve le même principe : le premier et le deuxième maillon de la chaîne du comportement sont encore si faibles qu’ils peuvent être brisés. Les personnes concernées vivent dans l’illusion qu’elles pourront arrêter à n’importe quel moment. Elles ne saisissent souvent pas la meilleure chance d’en sortir au tout début de la relation. Après, le processus se déroule jusqu’à la fin amère. Et là aussi, c’est une constante : après coup, le prix à payer par toutes les personnes concernées est élevé. Il est même beaucoup plus élevé que la satisfaction, qui reste amère et momentanée. Cela ne vaut jamais la peine de céder à la tentation !
Nous comprenons maintenant pourquoi Dieu a érigé des règles de conduite si claires contre l’adultère. Son potentiel de destruction est immense. L’infidélité est désobéissance au commandement de Dieu. L’adultère brise à la fois l’alliance d’un mariage avec Dieu et les promesses de fidélité faites au conjoint. Il détruit l’unité que constitue le fait d’être devenu une seule chair. Au travers de l’adultère, nous déshonorons Dieu, notre propre personne et notre conjoint. Nous dépouillons celui-ci, nous l’endommageons et nous nous salissons nous-mêmes et nous salissons la personne conjugale. Les femmes trompées succombent souvent très vite à la honte et se trouvent devant la tâche gigantesque de pardonner à leur mari et d’apprendre à lui faire à nouveau confiance. Lorsqu’un homme est trompé par sa femme, c’est comme si on lui brisait la colonne vertébrale. Les enfants sont aussi profondément blessés par l’adultère d’un de leurs parents (voir Proverbes 17,6). A cela s’ajoute encore tout le malheur infligé à l’autre personne impliquée dans l’adultère et à son entourage.
Un adultère qui, la plupart du temps, commence de manière imperceptible, devient ensuite un tremblement de terre destructeur dans la vie de toutes les personnes concernées. Ce qui rend d’autant plus impressionnante l’expérience faite en relation d’aide : avec l’aide et la grâce de Dieu, la guérison et une véritable restauration sont possibles. Mais le prix à payer est très élevé. Le chemin de la guérison est long et caillouteux. La plupart du temps, les couples ne parviennent pas à le trouver sans l’accompagnement d’un thérapeute compétent.

L’adultère est un choix
L’adultère n’est pas une fatalité, c’est un choix. Cela signifie que nous sommes soumis à la tentation, mais que nous ne devons pas pour autant y succomber. Notre capacité de résistance dépend de quelques dispositions intérieures. La première : endosser à cent pour cent la responsabilité de tout ce que nous sommes, ressentons, disons et faisons, puis être prêts à ne pas esquiver notre responsabilité par rapport à la faute. Cela signifie aussi que nous veillons à ce que notre amour pour notre conjoint ne se refroidisse pas ou que notre désir amoureux ne s’enflamme pas pour quelqu’un d’autre. Au contraire, nous allons y réfléchir de manière responsable. Endosser sa responsabilité personnelle rend fort et créatif.
Tenir à notre promesse de mariage par une décision claire et précise, et développer l’attachement à cette relation mutuelle pour la vie sont une autre disposition à cultiver. Notre volonté de rester fidèle ne dépend pas du comportement de notre conjoint ou de la réussite de notre mariage, mais plutôt de notre estime de nous-mêmes.
La fidélité est une attitude de coeur et l’infidélité commence dans nos pensées. Dans un deuxième temps, l’infidélité s’exprime au travers d’un comportement extérieur : par des regards, des mots, par la recherche de proximité ou le toucher corporel. C’est dans les pensées et l’imagination que s’expriment les premiers maillons encore faibles de la chaîne de comportements décrite plus haut. C’est pourquoi il est important de reconnaître, de manière radicale, les débuts dans notre être intérieur comme étant déjà un adultère. Ce diagnostic s’impose quand dans un des domaines de la relation conjugale, une autre personne devient plus importante que notre conjoint. Il n’y a donc pas seulement des adultères physiques, mais aussi moraux ou spirituels. Dans la plupart des situations, c’est une question de temps pour que le processus intérieur débouche sur une relation physique.
Dans mon travail de relation d’aide, j’ai remarqué que tous les être humains, pour autant qu’ils le veuillent, peuvent clairement reconnaître où commence l’infidélité en pensée et au travers de son comportement. J’appelle cette ligne de démarcation la « frontière zéro ». Rester fidèle signifierait ne pas franchir cette frontière zéro. Si cela arrive malgré tout, il est important de revenir immédiatement au pays de la fidélité. Comment s’y prend-on ? Voici une manière de faire possible : tout d’abord avouer l’infidélité comme une faute personnelle, demander pardon à Dieu, pardonner à son conjoint si son comportement m’a provoqué, confirmer sa décision en faveur d’une fidélité indéfectible, et s’investir à nouveau inconditionnellement dans la relation conjugale.
La plus grande mission que Dieu nous confie pour toutes nos relations, c’est d’aimer (voir Matthieu 22, 34-40). Cela vaut tout particulièrement pour le mariage, la plus intense des relations humaines. Et s’il nous manque l’amour, comment pouvons nous remplir cette mission ? Dieu a préparé plusieurs chemins afin que, pour autant que nous remplissions les conditions évoquées plus haut, nous puissions retrouver le chemin de l’amour :
— Nos actes peuvent influencer nos sentiments. Lorsque nous agissons comme l’amour agirait, l’amour se remet en route. On peut se décider à aimer : l’amour est à la fois sentiment et volonté.
— Nous pouvons chercher auprès de Dieu ce qui nous manque. Dans Colossiens 3,14, on peut lire que Dieu met de l’amour à notre disposition. Nous pouvons en fait nous en vêtir comme d’un vêtement. Sous le manteau de l’amour de Dieu, notre propre capacité à aimer peut alors à nouveau commencer à grandir.
— Nous pouvons demander à Dieu de nous donner des impulsions d’amour, et il va nous les donner. Notre tâche consiste alors à les exécuter tout de suite.

Encore un mot pour ceux qui sont concernés
Qu’est-ce que la lecture de cet article a déclenché en vous ? D’une manière ou d’une autre, tous les êtres humains sont concernés par cette question. Nous sommes tous en danger d’être tentés. Dans une mesure plus ou moins grande, nous sommes tous coupables. Et nous nous sommes tous déjà sentis, d’une manière ou d’une autre, abandonnés par notre conjoint. Que pouvons-nous faire maintenant ? Il nous faut tout simplement prendre nos propres responsabilités.
Si vous avez pris conscience avec effroi de la signification profonde du commandement de Dieu et des effets destructeurs de l’infidélité et de l’adultère, vous pouvez prendre maintenant la décision d’une fidélité indéfectible au niveau spirituel, émotionnel et corporel. Si vous prenez cette décision devant Dieu dans la prière, il vous aidera à mettre en oeuvre votre décision. Si vous avez un problème d’adultère dans vos pensées et que vous vous débattez avec lui depuis des années, vous devriez chercher une aide compétente en matière de relation d’aide. Ce n’est qu’ainsi que vous pourrez devenir libre de cette habitude ou de cette addiction. Vous avez aussi besoin d’aide extérieure si vous n’avez pas encore parlé de votre écart de conduite ou si vous ne trouvez pas la force de rompre une relation extraconjugale de manière claire et définitive. Les maris ou les épouses trompés ont la plupart du temps besoin d’un accompagnement pour que la blessure profonde de la trahison puisse guérir et rendre possible un nouveau départ. Peut-être avez-vous aussi besoin d’un accompagnement pour donner un nouvel élan à votre mariage brisé et pour pouvoir repartir sur de nouvelles bases.
Si, cher lecteur, vous aimez Dieu, si vous cherchez son conseil et si vous faites confiance à la manière dont il conduit – que vous ayez été touché ou non par ce qui vient d’être dit – vous allez faire l’expérience que la grâce de Dieu va guérir votre vie et permettre votre épanouissement. Sa force va rendre réelle la promesse de Romains 8,28, même par rapport aux expériences les plus difficiles de votre vie : « Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu. » Quand nous grandissons dans notre amour pour Dieu, sa force grandit en nous.
Manfred Engeli

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