Il y a un terme, en japonais, pour désigner la lumière du soleil filtrée à travers les feuilles des arbres : Komorebi. Et c’est ce nom, reçu dans un temps de prière, que des jeunes musiciens chrétiens ont choisi de donner à leur groupe. Ils sont huit, âgés entre 17 et 30 ans et se connaissent par les groupes de jeunes de la région d’Yverdon-les-Bains : Interjeunes Échallens et Impact Ste-Croix. Il y a deux ans, ces artistes ont démarré le groupe Komorebi avec le désir de partager autour d’eux la lumière de Jésus-Christ, à l’image de leur nom. Cette lumière qui renouvelle, embrase les cœurs, ouvre des percées et ménage une perspective, un chemin dans les vies.
Au service des Eglises même petites
« Nous avions tous ce même désir d’aller encore plus loin dans la louange. Nous sentions que, parfois, des groupes de jeunes peinaient à développer la louange, et nous avons eu à coeur de les aider », relate Mike Roulin, le batteur de la troupe. C’est ainsi que le groupe Komorebi sert, au travers de la louange, les Églises, les groupes de jeunes et les rassemblements chrétiens, principalement ceux en manque de ressources.
« L’idée, c’est de transmettre l’amour de Dieu et cette envie de le louer. On demande un défraiement aux Églises et, ensuite, si elles souhaitent bénir et faire perdurer nos activités, elles sont libres de faire un don supplémentaire. On a choisi cette option pour que les plus petites communautés se sentent libres de nous inviter », souligne Mike Roulin. Les artistes animent ainsi la louange chez ceux qui les sollicitent, mais organisent aussi leurs propres soirées de louange, ouvertes à tous, dans différentes régions de la Suisse romande. Les lieux de concert sont annoncés sur les réseaux sociaux ou sur leur site internet.
Des chants connus et des compositions originales
Parmi les artistes, Thibaud Crelier est le fédérateur du groupe. Il est pianiste, guitariste et chanteur. Mike Roulin est à la batterie, Nikita Waefler, Benoît Russ et Elodie Boschung au chant et Shadi Waefler joue de la basse. Yoan Boschung et Bryan Dubuis sont guitaristes. Si ces jeunes louent Dieu avec des morceaux connus des Églises évangéliques, ils se sont mis aussi à la composition et comptent déjà deux morceaux à leur actif : « Tout est possible » et « Tous les jours de ma vie ».
« Nous ne sommes pas figés dans un seul style musical, car l’idée, c’est de toucher tout type de personnes, souligne le batteur. Le premier morceau a été inspiré par la situation difficile que traversait un proche. Et le deuxième, c’est la partie rap des paroles qui est venue spontanément. Une fois que quelqu’un a les paroles, la moitié du groupe se réunit pour composer la mélodie », détaille Mike Roulin.
Le rêve, trouver un local pour répéter
D’ici quelques mois, la troupe compte créer son association et trouver du financement pour continuer ses activités. « Le rêve serait d’avoir un local pour qu’on puisse se retrouver et répéter. C’est un défi financier », explique Mike Roulin. L’autre défi, c’est que les membres arrivent à se dégager du temps pour se voir. « On a tous pleins de projets personnels, l'un part en école de disciples à Jeunesse en mission, tandis que d'autres vont être parents ou suivent des études. Chacun prend une direction différente. Jusqu’en début d'année prochaine, nous ralentissons quelque peu le rythme car nous sommes tous très pris ».