Bienne : Une fête pour les familles, offerte par les Eglises évangéliques

Day4Family 14 septembre 2024
Day4Family 14 septembre 2024 (Gaëlle Chanson) icon-info
jeudi 26 septembre 2024

Cette année encore, une douzaine d'Eglises évangéliques de Bienne se sont mobilisées pour organiser le Day4Family (Jour pour la famille). Cette journée de fête, avec animations, jeux et restauration, est l'occasion pour les chrétiens d'aller à la rencontre de leurs concitoyens.

«Une fête pour la ville, au cœur de la ville, par les chrétiens de la ville» : tel est le concept du « Day4Family » mis sur pied par une douzaine d’Eglises évangéliques de Bienne depuis 2011 (avec trois années de pause covid). Le 14 septembre dernier, la fête battait à nouveau son plein sur une grande place de la ville bilingue. Enfants et jeunes ont pu profiter du château gonflable, du jeu de quilles géant, du parcours «caisses à savons», de la course avec un élastique, du carrousel, des barbes à papa ou des tresses africaines, pendant que leurs parents se ressourçaient aux stands restauration. Ou encore visitaient le stand littérature, mettant à leur disposition des Bibles et Nouveaux Testaments dans plus de septante langues, de la littérature jeunesse et des BDs.

«Nous ne sommes pas autorisés à distribuer des tracts, mais les passants peuvent se servir de tout ce qui est présenté au niveau littérature », précise René Monnier, membre de l’Eglise (FREE) des Ecluses et engagé dans le projet depuis sa création. Passionné par la transmission de l’Evangile à la jeune génération, ce père de famille constate que de nombreuses personnes sont en recherche spirituelle et ouvertes aux échanges ; certains repartent du stand littérature avec une Bible sous le bras.

Des liens entre Eglises francophones et germanophones

Organiser une telle fête nécessite une grande organisation et des ressources humaines. Selon les calculs de René Monnier, au moins cent cinquante chrétiens évangéliques se mobilisent d’une façon ou d’une autre, en comptant celles et ceux qui soutiennent l’événement par la prière. Le projet réunit des Eglises de différentes dénominations – avec une bonne représentation de francophones – ainsi que l’association Solei, au service de la population biennoise à travers différentes activités. Projet de témoignage commun, Day4Family crée des liens entre les Eglises de la ville ainsi qu’une dynamique qui va prochainement déboucher sur un Réseau évangélique biennois bilingue, développe René Monnier.

De bons contacts avec la ville

Si Day4Family n’est pas sponsorisé par la municipalité, celle-ci met l’infrastructure nécessaire à disposition et offre un prix intéressant pour la location de la place : « La ville est heureuse que nous organisions cette fête et nous donne la priorité sur un potentiel autre événement. La confiance s’est construite au fil du temps : elle a constaté que nous rendions les lieux propres et qu’il n’y a pas de problèmes de sécurité », se réjouit René Monnier. Il explique qu’à ses débuts, la fête était principalement orientée sur des animations musicales et scéniques. « Mais on nous a rapporté qu’à cause de la musique, il était difficile de discuter avec les personnes présentes sur la place. Alors depuis 2023, nous mettons davantage l’accent sur le contact direct avec les gens», souligne le quinquagénaire biennois.

  • Encadré 1:

    Elles témoignent....

    Membre du comité stratégique de Day4Family, Carole s’implique depuis longtemps auprès des personnes issues de la migration. En 2023, pendant la fête, cette chrétienne de 65 ans avait accueilli et partagé avec une famille musulmane rencontrée sur l’Esplanade biennoise. Et elles s’étaient revues durant l'année. «Lors de la fête du 14 septembre, la mère de famille m'a ouvert son cœur et nous avons prié ensemble pour sa situation personnelle » confie Carole. « Quelle joie d'avoir pu passer ce moment privilégié avec eux. Jésus connaît leur situation, leur vie et il va agir », est-elle convaincue.

    Pasteure à l’Eglise des Ecluses aux côtés de son mari Cédric, Gaëlle Chanson partage sa rencontre avec une femme étrangère venant d’arriver dans notre pays avec sa famille. « Elle se sentait seule et ne savait pas comment rentrer en contact avec des Suisses et Suissesses. Quand elle a compris qu’on était des chrétiens, elle m’a dit avec joie qu’elle l'était aussi ! Elle m'a partagé ne pas savoir comment vivre la foi ici, vu que son mari est musulman et qu’elle ne connaissait pas d'Eglises ». Depuis, cette femme arrive à venir de temps en temps aux cultes des Ecluses avec ses enfants. Elle a aussi pu rejoindre un groupe de mamans de la communauté qui se réunit en semaine pour prier.

Publicité

Journal Vivre

Opinion

Opinion

Agenda

Événements suivants

myfreelife.ch

  • Pour les Terraz et les Félix, des choix porteurs de vie

    Ven 22 septembre 2023

    Abandonner la voiture et emménager dans une coopérative d’habitation ?... Deux couples de l’Eglise évangélique (FREE) de Meyrin ont fait ces choix qu’ils estiment porteurs de vie. « Le rythme plus lent du vélo a vraiment du sens pour moi », témoigne Thiéry Terraz, qui travaille pour l’antenne genevoise de Jeunesse en mission. « Je trouve dans le partage avec mes voisins ce que je veux vivre dans ma foi », lui fait écho Lorraine Félix, enseignante. Rencontres croisées. [Cet article a d'abord été publié dans Vivre (www.vivre.ch), le journal de la Fédération romande d'Eglises évangéliques.]

  • Vivian, une flamme d’espoir à Arusha

    Jeu 15 juin 2023

    Vivian symbolise l’espoir pour tous ceux que la vie malmène. Aujourd’hui, cette trentenaire tanzanienne collabore comme assistante de direction au siège de Compassion à Arusha, en Tanzanie. Mais son parcours de vie avait bien mal débuté… Nous avons rencontré Vivian au bureau suisse de l’ONG à Yverdon, lors de sa visite en mars dernier. Témoignage.

  • Une expérience tchadienne « qui ouvre les yeux »

    Ven 20 janvier 2023

    Elle a 19 ans, étudie la psychologie à l’Université de Lausanne, et vient de faire un mois de bénévolat auprès de jeunes de la rue à N’Djaména. Tamara Furter, de l’Eglise évangélique La Chapelle (FREE) au Brassus, a découvert que l’on peut être fort et joyeux dans la précarité.

  • « Oui, la relève de l’Eglise passe par les femmes »

    Ven 16 septembre 2022

    Nel Berner, 52 ans, est dans la dernière ligne droite de ses études en théologie à la HET-PRO. Pour elle, la Bible est favorable au ministère féminin. Et les communautés doivent reconnaître avoir besoin tant d’hommes que de femmes à leur tête.

eglisesfree.ch

eglise-numerique.org

point-theo.com

Suivez-nous sur les réseaux sociaux !