400 jeunes célèbrent un mariage à l’édition 2011 du FREEstyle (avec vidéo)

lundi 14 novembre 2011

Le samedi 12 novembre, ils étaient 400 à Vallorbe pour la quatrième édition du FREEstyle, l’événement jeunesse de la FREE. 400 à avoir la possibilité de se « marier » avec Jésus lors d’une cérémonie qui restera dans tous les esprits.

Ils sont entrés à 400 dans le temple de Vallorbe… sur l’air de la Marche nuptiale de Félix Mendelssohn ! Des ados de groupes de catéchisme des 4 coins de la Suisse romande, mais aussi des membres de groupes de jeunes qui avaient choisi de participer samedi 12 novembre à cette quatrième édition du FREEstyle. L’événement jeunesse de la FREE portait cette année le titre : « Un mariage extra-ordinaire ».

Une chaise vide drapée de rouge
Devant, dans le temple, au pied de la chaire, une chaise vide drapée de rouge attendait les participants. Symboliquement, Jésus était là, proposant à chacun de conclure une alliance… et d’entrer dans ce mariage que le Fils de Dieu a conclu avec son épouse, l’Eglise. « Bienvenue à chacun, a lancé Sébastien Demierre vêtu du complet-cravate de circonstance. Chers mariés, tous les regards sont centrés sur vous. Tout ce que nous allons faire maintenant va tourner autour de vous. » Et sur un ton très cérémonial, le pasteur jeunesse de l’Eglise évangélique de la Passerelle à Vevey a expliqué que ce culte de mariage permettrait à chacun de s’engager à la suite de Jésus ou de renouveler son engagement avec lui. Il a ensuite présenté le marié : « Jésus s’est fait remarquer dès sa naissance. Un faire-part original a permis à des bergers et à des mages de venir le saluer. Après un séjour en Egypte, il est revenu dans sa région d’origine… » Puis est venu le tour de la mariée : « Elle est née autour de l’an 33. L’Eglise a beaucoup grandi, mais reste de santé fragile… Aujourd’hui, elle est présente dans tous les pays du monde. Si elle est vivante, c’est parce que Jésus est mort pour elle et qu’il est revenu à la vie… »
Les futurs mariés ont ensuite eu l’occasion de chanter quelques chants, au nombre desquels un « O Happy Day » très enlevé, où les jeunes ont affirmé que Jésus avait lavé leurs péchés et leur permettait de se réjouir en sa présence.

Un échange de promesses
L’échange des alliances a été précédé d’une invitation adressée à l’assistance de faire part des oppositions que certains pourraient avoir à la réalisation de ce mariage. Une dizaine de personnes arborant un masque blanc se sont alors levées. Elles sont venues sur le devant du temple en faisant part de leurs objections : « Vu la manière dont ces jeunes vivent, vu leur comportement… ils ne peuvent pas contracter d’alliance avec le Christ ! » Le coordinateur jeunesse de la FREE, Emmanuel Schmid, s’est alors levé et a enjoint les perturbateurs à quitter les lieux : « Vous ne bénéficiez d’aucune autorité dans cet endroit et sur ces jeunes », a-t-il lancé.
Le temps des promesses a permis ensuite à Sébastien Demierre de faire résonner l’engagement de Jésus à l’endroit de chacun des jeunes : « Je t’aime d’un amour immense, toi qui es présent dans ce temple de Vallorbe. Que tu me connaisses déjà ou que tu ne me connaisses pas encore, sache que je t’aime d’un amour inconditionnel. Si tu m’acceptes comme Seigneur et Sauveur, cet amour durera jusque dans la vie éternelle ! »  Les jeunes qui le souhaitaient ont ensuite pu faire leur la prière qui leur était proposée : « Seigneur, je promets sur mon honneur et avec la grâce de Dieu, de t’aimer, de te suivre… de prendre du temps de qualité avec toi. Je te remercie d’avoir pardonné mes péchés. Seigneur, je t’aime ! »

« Je l’ai choisi… 12.11.2011 »
Après avoir rappelé que personne n’était forcé d’entrer dans cette démarche, Sébastien Demierre a fait circuler des corbeilles dans les rangs. En signe de l’alliance conclue avec Jésus, il était possible d’y prendre un bracelet de couleur sur lequel figurait : « Je l’ai choisi… 12.11.11 » et au verso : « Jésus-Christ ». Le moment était solennel et les jeunes se sont montrés très recueillis devant la portée de la démarche qui leur était proposée.
Dans une ambiance festive – et potache ! – Anthony Geiser, pasteur jeunesse et major de table pour l’occasion, est venu détailler la suite de la cérémonie : cortège derrière une voiture ancienne à travers Vallorbe, apéritif à la halle des fêtes, puis soirée festive avec repas pour tous au même endroit.
Du côté de la halle des fêtes, les participants étaient pour la plupart enthousiastes. « Ça a touché tout le monde ! lance Thierry du groupe de jeunes Gimel’feu. On a vu beaucoup de gens se donner à Dieu, c’était top ! Moi, ça m’a permis de me reconsacrer au Seigneur ! » « Trop bien ! Juste trop bien ! s’enthousiasme Lorine d’Inter-Jeunes Vallorbe J’avais l’impression de voir les jeunes s’élever ». Pour Maëva du groupe Ados-missile également de Vallorbe : « Cette cérémonie de mariage, ça faisait bizarre ! Bizarrement bien ! ajoute-t-elle. Ça m’a permis de renouveler mon alliance avec Dieu. » David du groupe de catéchisme des Eglises FREE du Jura bernois faisait, lui, la fine bouche : « C’était un peu ennuyeux, parce que tout ce qui a été dit je le savais déjà ! Mais sinon, c’était  cool ! Je me suis fait un nouvel ami et j’ai pu avoir un bracelet ! »

Apprendre la foi par l’expérience
Sur le pont depuis le matin à 10h avec un temps d’enseignement sur les préalables du mariage, l’équipe des organisateurs a fait part de sa satisfaction face à la mobilisation des ados et des jeunes. « L’an dernier, nous avons abordé le thème de l’endurance et de la persévérance ; et c’était un peu dur, relève Julien Russ, l’une des chevilles ouvrières de la manifestation. Cette année, nous avons décidé de faire quelque chose de festif et de plus facile d’accès. » Pour le pasteur jeunesse de l’Eglise évangélique d’Echallens, le FREEstyle, c’est toujours une sorte de grande parabole que les organisateurs ne vont pas simplement raconter aux ados et aux jeunes, mais dans laquelle ils vont les inviter à entrer. « Je crois vraiment à l’apprentissage par l’expérience, confie-t-il. Goûter à quelque chose de nouveau, le vivre et pas simplement en parler permet de se plonger dans un sujet, de l’expérimenter soi-même et d’en tirer des leçons personnelles. » Les 400 jeunes ne s’y sont pas trompés. Ils ont répondu en nombre à l’invitation de vivre : « Un mariage extra-ordinaire » !

Serge Carrel

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