Eurofoot : des Eglises se mobilisent avec « 1/4 d’heure pour Jésus »

mercredi 18 juin 2008
Pendant l’Euro 08, des Eglises de la FREE se sont mobilisées. Les unes pour organiser des transmissions de matchs et accueillir les personnes intéressées. D’autres en proposant aux spectateurs des grandes transmissions publiques un journal sorti à cette occasion. Echos d’un participant à une distribution d’ « 1/4 d’heure pour Jésus ».

Durant l’Eurofoot quelques personnes de la Fraternelle et de l’Eglise de Réveil à Nyon se sont rendues aux abords de l’UBS Arena de la ville, installée dans le quartier de Rive, au bord du Léman. Lors de certaines retransmissions, elles ont eu l’occasion de distribuer le tabloïd « 1/4 d’heure pour Jésus » aux spectateurs venus soutenir leur équipe préférée.
J’étais très motivé à manifester une présence chrétienne, aussi modeste soit-elle, dans ce cadre où jusqu’à 3000 personnes pouvaient assister à ces rencontres. C’était la possibilité pour des centaines de personnes, de tout âge ou nation, d’être en contact avec le message de l’Evangile. Le désir profond de l’équipe était de transmettre ainsi un peu de l’amour de Jésus à travers l’imprimé. Y sommes-nous parvenus ?

Un peu d’empathie, ça aide
Première opportunité : à la sortie du match d’ouverture. La Suisse perd. La mine déconfite des supporters quittant l’Arena me rappelle le temps où, sans le Seigneur et passionné de foot, ce genre de situation me désolait profondément, tant j’investisais de mon identité dans la victoire de l’équipe nationale. Aussi n’était-il pas difficile de s’écrier envers les lecteurs potentiels : « Dans la défaite, on peut aussi apprendre des choses précieuses pour la vie ». Référence à la « une » du tabloïd, sur lequel apparaissait le titre si bien choisi en l’occurrence : « Succès et défaites ». Et bien des personnes rencontrées retrouvaient un brin de sourire, acceptant alors volontiers la proposition. Une dame demandant même : « Mais cela console en profondeur ou est-ce superficiel ? » Quelle magnifique perche ainsi tendue, impossible à rater !

Les Portugais jubilent, la Nati se désintègre. La Bonne Nouvelle est pour tous !
Seconde soirée. Nous avons peaufiné notre stratégie. Nous accueillons à la sortie des Lusitaniens fiers vainqueurs de la République tchèque. Ils sont tellement euphoriques qu’ils accepteraient n’importe quoi. En tous les cas, ils sont ouverts à tout. Même inconsciemment à l’Evangile ! C’est la fête. On espère contribuer à une dimension encore plus enivrante. De celle que l’Esprit seul peut accorder.
Ensuite arrive un public beaucoup plus recueilli. Celui de la Nati (équipe Suisse), conscient de l’enjeu face à la Turquie. La qualification pour le tour suivant se jouera dans les minutes qui suivent. Nous poursuivons notre action, avec une légère adaptation : « Succès ou défaite, se préparer moralement à toute issue. C’est gratuit. Servez-vous »… La plupart sont incrédules, sûrs que la victoire est à portée de crampons. Mais sait-on jamais… à tout hasard vaut mieux s’assurer à défaut de se rassurer. Hélas pour les couleurs de la patrie, nous étions ce soir là un peut trop prophète, puisque nous avons été empêchés de poursuivre la compétition. Rassurés quand même en nous disant que pour le Royaume, nous étions de bons hérauts malgré tout ; et que l’essentiel c’était de pouvoir remporter la seule victoire vraiment essentielle : celle dans laquelle Jésus nous entraîne.

Cerises sur le gâteau
La troisième et dernière sortie programmée nous permet de saluer nombre d’amis français venus affronter les Hollandais. Je suis tellement heureux. Cela me rappelle les années passées dans les Hautes-Pyrénées à faire de l’évangélisation. Constat : le message passe aussi très bien : « Succès ou défaite… se préparer ! » Sourires, discussions, échanges de paroles sympas. L’ambiance est là. Les tabloïds sont emportés. A notre grande surprise et reconnaissance aussi (la voirie menaçait de nous taxer le ramassage si nos journaux traînaient au sol !), très peu sont jetés à la poubelle. Espérons qu’ils seront lus, appréciés, qu’ils stimuleront une démarche plus conséquente. L’espérance est là, bien présente. La joie aussi lorsque l’un des promoteurs de la diffusion du tabloïd, nous ayant aperçus, me dit le lendemain d’une distribution : « Cela m’a fait chaud au cœur lorsque j’ai vu, lors des pauses, des gens sur les gradins en train de lire « 1/4 d’heure pour Jésus » ». Seigneur, que la semence porte du fruit !
Guy Gentizon, pasteur dans l’Eglise évangélique la Fraternelle à Nyon

Pour découvrir des extraits de cette édition de "1/4 d'heure pour Jésus".

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