La Chorale de la Rochette devient pour une saison « The Rochette’s Gospel Choir »

vendredi 16 février 2007

Ça travaille dur les lundis soirs du côté de l’Eglise évangélique libre de la Rochette à Neuchâtel. La chorale prépare pour fin mai et juin une série de concerts de gospel. Sous la direction énergique et pleine d’humour de Pascale Bardet, 140 choristes de 12 à 89 ans participent à la préparation de ces événements. Ambiance. (Photo: à 89 ans Max Christinat participe au projet de concerts gospel)

« Quand on est beaucoup de monde, ça donne quelque chose de beau ! » Joanie Tanner a 12 ans et demi. Cette jeune demoiselle participe chaque lundi soir à la répétition de la Chorale de la Rochette, dans l’Eglise évangélique libre de Neuchâtel. La directrice, Pascale Bardet, plutôt relaxe dans son top à raies rouges et blanches, conduit sa centaine de choristes avec fermeté et humour. Les gospels s’enchaînent. Les bien connus accompagnés d’une bande son, les autres simplement par le piano. Au final, ce programme comprendra 16 chansons qui seront interprétées lors d’une série de concerts fin mai-début juin au Temple du Bas à Neuchâtel.

De 12 ans et demi à 89 ans
Joanie n’est pas la seule participante à partager de gaieté de coeur le projet « mamouth » de la Chorale de la Rochette. A l’autre bout de l’échelle des âges, Max Christinat est hilare. A bientôt 89 ans, il montre sur ses partitions de gospel la transcription « phonétique » des paroles en anglais. « C’est Pascale, la directrice, qui a écrit tout cela, relève-t-il. Ces soirées m’apportent beaucoup de joie et la communion fraternelle me réjouit énormément ! »
Manifestement les choristes ont du plaisir à être là. Installés sur les bancs de l’Eglise, ils font face à leur directrice. Alors que les gospels s’enchaînent : « I can go to God in prayer », « I got the music in me », « Dieu aime à l’infini », Pascale Bardet commente avec son accent méridional : « C’était bien ce gospel ! Mais vous n’y parviendrez pas une deuxième fois aussi bien ! » La chorale reprend le chant et... déraille ! Avec cette directrice, la répétition avance, alerte. Variée. Pleine de ces petites touches qui donnent de la légèreté dans l’effort. « Quelle est la basse qui se cache derrière ses partitions après ce vilain canard ? » lance-t-elle après une « dissonance » qui a fait dérailler la chorale.

Des événements d’envergure pour mobiliser tous azimuts
« Tous les 2 ou 3 ans, nous aimons mettre sur pied un grand projet avec nos choristes », explique Guy Walther, le président de la Chorale de la Rochette. En 2000 et 2001, c’était la cantate « Chemin de Pâques » de John Featherstone. En 2003, une autre cantate intitulée « Vie sur terre ». La préparation de ces événements permet d’ouvrir la chorale à de nouvelles personnes, prêtes à s’engager pour un projet ponctuel. D’ordinaire, le nombre des choristes avoisine la cinquantaine. Et là, grâce à ce projet gospel, 140 personnes devraient chanter au Temple du Bas, pour les concerts de fin mai et début juin. « Ce qui est enthousiasmant, ajoute Guy Walther, c’est que de nombreux jeunes ont rejoint la chorale. En fait, une quarantaine ! »
Les 16 gospels travaillés les lundis soirs sont issus de trois répertoires. Celui de la célèbre chorale, le « Oslo Gospel Choir », des Continental Singers et celui d’une Eglise de New York, le Brooklyn Tabernacle.

Une participation au Gospel Air
Pour la Chorale de la Rochette, ce projet gospel tombe à pic. Les 16 et 17 juin 2007, le Gospel Air, le festival romand de gospel, s’arrêtera à Neuchâtel. L’occasion de rempiler. Et de proposer, à un plus large public encore, le répertoire que ces choristes auront travaillé pendant des mois.
Serge Carrel

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