La criminalisation de la solidarité à laquelle on assiste actuellement en Suisse fait froid dans le dos. Il n’est, semble-t-il, pas possible à un pasteur ou à un prêtre d’offrir une écoute attentive, un repas ou un hébergement temporaire à un débouté de l’asile sans encourir une condamnation par la justice. Ce qui arrive au pasteur de la FREE Norbert Valley, par ailleurs ancien président du Réseau évangélique suisse, menace l’exercice d’une profession : celle de pasteur (e) ou celle de prêtre. Rien de moins !
1000.- d'amende avec sursis pour avoir aidé un Togolais débouté
Imaginez un peu : au vu de la condamnation à 1000 francs d’amende avec sursis de Norbert Valley par la justice neuchâteloise voilà bientôt un an, il n’est plus possible à un homme ou à une femme d’Eglise de recevoir à son bureau de manière désintéressée et bienveillante quelqu’un qui frappe à la porte de son lieu de culte, sans lui demander préalablement ses papiers.
L’amour du prochain a de l’avenir en Suisse !
La prise de position de l’ancien conseiller national UDC neuchâtelois, Yvan Perrin, hier au 12h45 de RTSun laisse pantois. L’article 116 de la Loi sur les étrangers a une dizaine d’années. La clause de conscience qu’il renfermait avant cette révision a été abolie. On se rend compte aujourd’hui que c’était une erreur ! Changeons cet article de loi !
L’amour du prochain a de l’avenir dans notre pays ! Et nous souhaitons le revendiquer !