«Covid-19: l’immunité collective est la seule sortie de crise» par Steve Tanner

Steve Tanner vendredi 12 février 2021 icon-comments 1

Les mesures sanitaires imposées au Peuple suisse sont en train de provoquer des dégâts sociaux, psychiques et économiques énormes. Il faut à tout prix sortir de cette situation. L’arrivée des vaccins représente le pilier sur lequel une sortie de crise est possible, au travers du développement de l’immunité collective de la population. Or, il y a un fort risque que, même avec le vaccin, le virus se remette à circuler dès que les mesures sanitaires seront relaxées, à cause du taux insuffisant de vaccination. La méfiance d’une partie de la population envers les vaccins est regrettable, mais elle doit être acceptée. Au vu des conséquences limitées du virus sur la population jeune (40 ans), le développement d’une immunité collective naturelle (apprendre à vivre avec le virus) dans cette tranche d’âge, associée à une vaccination la plus large possible, permettrait d’atteindre un taux d’immunité collective nécessaire pour stopper l’épidémie. Cette approche pourrait représenter un chemin moins risqué et moins long pour un abandon des mesures sanitaires et un retour à la vie normale de notre pays, en comparaison à une approche basée uniquement sur le vaccin et des mesures sanitaires d’éradication.

 

Tanner SteveLe virus SARS-Cov-2 a la particularité de se propager de manière fortement asymptomatique les premiers jours pour la majorité des personnes contaminées, et pour une forte minorité (20 à 30 %, et bien davantage chez les enfants) cette absence de symptômes est permanente. Cela conduit à une grande difficulté à contenir la propagation. Une autre particularité du virus est de provoquer des décès dans l’écrasante majorité chez les personnes âgées. En effet, 98 % des décès en Suisse concernent des personnes de plus de 60 ans, 92 % de plus de 70 ans, et 72 % de plus de 80 ans, avec un âge de décès médian de 84 ans [OFSP].

En-dessous de 50 ans, le Covid provoque peu de décès. En effet, dans la tranche 15-50, le taux de mortalité dû au Covid est de 10 décès pour 100’000 habitants, la majorité concernant les quarantenaires. Ce n’est pas négligeable. Mais il faut les comparer dans l’absolu à d’autres taux de mortalité : aux 12 décès par suicide, aux 8 décès par accidents, ou aux 33 décès par tumeur des poumons dus en majorité au tabac [OFStat2018]. Et encore : les morts imputés au Covid dans cette tranche d’âge concernent surtout des personnes ayant des problèmes de santé qui auraient aussi causé des décès. C’est donc un décompte maximal que l’on fait au Covid. Si l’on regarde les chiffres en-dessous de 40 ans, pour 215’000 infections, un chiffre en-deçà de la réalité puisqu’une grande proportion des enfants sont asymptomatiques, seuls 13 décès ont été attribués au Covid (6 décès pour 100’000 habitants). On a envie de dire que c’est encore trop, mais a-t-on mesuré les dégâts de mesures sanitaires strictes sur la santé globale de la population ? Parmi les jeunes, fait-on grand cas de ces fléaux que sont les addictions, la malbouffe, la sédentarité ou le mal de vivre, qui tuent davantage et qui sont aggravés par les mesures de confinement ? Bien que pouvant être fatal, le Covid est pour 2 suisses sur 3 un risque de décès, il faut quand même le rappeler, inférieur à d’autres risques comme le tabac, la mauvaise alimentation ou même la pollution, qui tue chaque année 1500 personnes en Suisse [OMS2016]. La transition intervient dès 50 ans, où le taux de décès du Covid est multiplié par 4 pour chaque décennie d’âge supplémentaire.

Mais la mortalité n’est pas le seul critère. Le Covid provoque des complications pour 5 % des personnes, menant à un grand nombre d’hospitalisation, proportionnel aux décès, et présent dans toutes les tranches d’âge. C’est la raison principale qui a conduit à des mesures de confinement stricts, pour éviter de devoir voir véritablement des gens mourir devant les hôpitaux. Mais à nouveau, selon l’OFSP, 94 % des hospitalisations concernent les >40 ans, et 80 % les >60 ans. Même un taux de propagation élevé chez les jeunes ne conduit pas à une surcharge des hôpitaux.

Alors, comment la Suisse devrait-elle poursuivre ?

Jusqu’à maintenant, la Suisse, tout comme les autres pays, n’a pas eu le choix : il fallait protéger en isolant, et éviter la saturation des soins. Cela change tout avec l’arrivée du vaccin, mais cela ne veut pas pour autant dire que nous pourrons reprendre une vie normale rapidement. Tout dépend de la stratégique que nos autorités vont choisir pour la suite.

Il y a fondamentalement deux manières de gérer une épidémie virale. La première est de chercher à supprimer le virus, partout et pour toujours (éradication). La deuxième est d’apprendre à vivre avec (assimilation). Pour éradiquer un virus, le combat est très différent selon si l’on dispose d’un vaccin ou non. Sans vaccin, et dans le cas d’un virus relativement dangereux, comme le covid avec les personnes âgées, il faut tout faire pour éviter les contaminations, en isolant les malades et en rompant les chaînes de transmission. Plus le réservoir de virus est difficile à isoler, et  les modes de propagation contagieux ou asymptomatiques, plus la tâche est ardue. Avec un vaccin, il s’agit d’atteindre un taux de vaccination suffisant, et de ne pas avoir de réservoir de virus autre que les humains, pour pouvoir atteindre l’éradication, ce qui peut prendre des années voire des décennies (>20 ans pour la variole par exemple). Il faut aussi que le vaccin provoque une immunité qui dure dans le temps, faute de quoi il faut répéter la vaccination, ce qui rend l’éradication plus complexe. Dans le cas d’un virus mutant (par exemple la grippe), ou de réservoirs à virus chez les animaux, l’éradication est quasiment impossible à atteindre.

La deuxième stratégie, l’assimilation du virus, est complètement différente. Elle consiste à développer auprès de la population une immunité au virus. Immunité naturelle pour les enfants, et en fonction de la létalité du virus, immunité par vaccination pour les aînés, comme on le fait actuellement pour la grippe saisonnière. Durant des millénaires, les humains ont vécu sans vaccins. Ils ont développé dans leur enfance une immunité contre des virus, immunité qu’ils gardent durant des années, voire durant toute la vie. Avec les quatre coronavirus humains responsables de 15 à 20 % des rhumes, l’immunité perdure  plusieurs années, peut-être même plus longtemps. Ils sont inoffensifs pour la grande majorité des humains, qui ont appris à vivre avec depuis l’enfance, période durant laquelle le système immunitaire est excellent. Ils touchent aussi périodiquement les adultes, dans l’écrasante majorité sans gravité. Cela veut dire que soit la réponse immunitaire repart avec succès de zéro chez les adultes, soit elle a été conservée. Or, pour les personnes aux défenses immunitaires fragilisées, par exemple avec la vieillesse (immunosénescence), ces simples virus à rhume peuvent provoquer de graves complications respiratoires menant parfois au décès. C’est aussi le cas avec les virus de la varicelle, rougeole, oreillons, rubéole… inoculés étant jeunes, leurs conséquences sont bénignes, alors qu’elles peuvent être fatales à l’âge adulte. Pour le SARS-Cov-2, il reste beaucoup de questions en suspens concernant la durée de l’immunité, qu’elle soit d’ailleurs obtenue naturellement ou avec un vaccin. Des indices montrent cependant que ce virus pourrait se comporter comme les autres coronavirus affectant les humains. D’abord, comme les autres coronavirus, ses effets sont très limités sur les enfants. Ensuite, des travaux récents [Dan21] ont étudié la réponse immunitaire globale au SARS-Cov-2, et suggèrent qu’elle pourrait durer des années, peut-être même plus longtemps. Des études immunitaires de 2020 faites sur un survivant du coronavirus SRAS de 2003 ont montré qu’il avait encore une réponse immunitaire fonctionnelle 17 ans après [Pinto20]. Il n’est pas déraisonnable de penser que des expositions multiples au SARS-Cov-2 durant l’enfance et l’âge adulte pourraient conduire à une réponse immunitaire perdurant plusieurs années. Ce qui est déjà acquis est que cette réponse dure au moins 6 mois chez la majorité des personnes ayant fait une forme modérée de la maladie. Reste la question des mutations : le SARS-Cov-2 mute beaucoup, depuis les débuts de l’épidémie d’ailleurs, mais la réponse immunitaire acquise contre un variant semble pour l’heure être efficace contre d’autres variants. La majorité des vaccins développés il y a 6 mois conservent leur efficacité face aux nouvelles variantes. Cela peut cependant changer, et il est probable qu’il faille vacciner les personnes à risque régulièrement avec des vaccins « mis à jour ».

Vacciner les personnes de plus de 50 ans

Afin d’atteindre un état d’immunité collective, il suffirait de vacciner les +50 ans et les personnes à risque plus jeunes, et tout autre personne qui le désire, et ensuite  laisser le reste de la population, en particulier les enfants, développer une immunité naturelle. Une exposition répétée au virus durant les premières années ou dizaines d’année de vie, quand le système immunitaire est performant, permettrait très probablement au corps de se constituer une défense immunitaire durable. C’est le cas avec de nombreux agents pathogènes, et même allergènes : plus les enfants sont en contact étant jeunes, meilleur est leur système immunitaire. Cette immunité collective permettrait de réduire considérablement la circulation du virus. Les uniques personnes restantes à risque seraient les +50 ans qui n’auraient pas voulu se faire vacciner, ou les 5 à 10 % de personnes vaccinées sur lesquelles le vaccin n’aura pas produit d’immunité suffisante. Grâce à la forte réduction des possibilités de propagation du virus permise par l’immunité collective, la probabilité que ces personnes soient en contact avec le virus serait très réduite. Cela permettrait de les protéger tout en leur permettant de retrouver une vie normale avec le reste de la société.

Un petit calcul peut nous aider à comprendre la protection que pourrait offrir l’immunité collective. Admettons que le taux de vaccination soit de 50 % pour les 50 ans (33 % de la population). Dans un premier scénario, l’immunité collective naturelle n’a pas été développée. Le réservoir de mobilité du virus représente donc le 36 % de la population, parmi elle 33 % ayant moins de 50 ans. Avec plus d’une personne sur 3 susceptible d’attraper et transmettre le virus, et sans mesures sanitaires, il est certain que le virus continue à se propager activement, et met en danger le 3 % de la population ayant plus de 50 ans et n’étant pas protégée par un vaccin. En effet, sans aucune mesure sanitaire, et dans une population sans aucune immunité, on a mesuré des taux de reproduction R du virus supérieurs à 3 (une personne en contamine 3 autres). Même avec 36 % de la population sans immunité, les opportunités de transmission du virus sont trop élevées (taux R >1) et l’épidémie enfle. Dans un deuxième scénario où l’immunité collective est visée, admettons que, dans la tranche 50 ans non vaccinés, le taux de mobilité aura passé de 36 % à 13 % seulement de la population (une personne sur 8), soit une diminution d’un facteur 3. Dans ces conditions, le virus ne peut plus se multiplier.

L’éradication du virus n’est pas possible

L’approche de l’éradication du virus n’est, sur le court-terme, tout simplement pas viable, même avec l’arrivée des vaccins, ceci pour deux raisons. La première, secondaire, est l’efficacité limitée des vaccins (90 %, excellent mais pas total), et la deuxième, la plus importante, est le taux de vaccination insuffisant. C’est une réalité regrettable, mais la méfiance envers les vaccins est présente et sera difficile à faire disparaître. Il faut donc en tenir compte. En se basant uniquement sur une immunité par vaccin, Il reste ainsi toujours assez de monde pour qu’un virus contagieux se transmette quasiment indéfiniment à l’échelle d’un continent, au gré des mouvements de population et des saisons.

Avec une approche d’éradication du virus, il faudrait, dès l’apparition de tout nouveau cas, isoler des groupes entiers ou même des quartiers ou des villes entières, tester massivement et obligatoirement, ce qui conduirait à forcer toute la population à vivre dans une insécurité permanente, des lock-downs pouvant se produire à tout instant, avec des conséquences globales désastreuses. Et ceci durant des années… car le virus continuerait d’une manière ou d’une autre à circuler autour du globe et à passer les frontières régulièrement. Même la Chine, avec un appareil répressif phénoménal, des contrôles extrêmement stricts et des quarantaines généralisées pour toute entrée sur son territoire, ne parvient pas à enrayer la propagation du virus sur son territoire. La Nouvelle-Zélande, qui se vantait il y a quelques mois d’avoir éradiqué le virus, a découvert mi-janvier un foyer de Covid provenant d’une personne en provenance d’Europe qui avait pourtant fait 14 jours de quarantaine à l’entrée du pays et avait obtenu deux tests négatifs. L’Australie vient de mettre la ville de Perth (2 millions d’habitants) en confinement complet pour 5 jours suite à la découverte d’un seul cas. Sa réactivité a été montrée comme exemplaire. Mais est-ce réaliste de poursuivre comme cela perpétuellement ?  L’éradication du SARS-Cov-2 semble plutôt ressembler à une mission impossible, un cauchemar sécuritaire permanent, le piétinement des libertés sur des années, une vie en permanence derrière un masque.

Choisir l’approche de l’assimilation du virus

Jusqu’à maintenant, la Suisse a choisi une approche d’éradication, avec des mesures relativement contraignantes, même si elles n’étaient pas les pires en comparaison européenne. Elle ne s’est jamais vraiment intéressée à l’approche de l’immunité collective naturelle, car en ne voulant pas différencier les mesures d’isolement en fonction des groupes d’âges et groupes à risque, il est impossible de développer une immunité de masse et en même temps protéger la population âgée. Elle a donc dû attendre les vaccins. Mais malgré leur arrivée, la Suisse n’a pas encore vraiment revu sa stratégie. En effet, l’objectif est toujours de descendre en-dessous de 300 cas par jour, pour reprendre les traçages, avec comme objectif de descendre encore plus bas, jusqu’à zéro cas par jour. C’est typiquement une stratégie d’éradication. Or, cette stratégie est vouée à l’échec. Pour que l’épidémie ne reparte pas, il faudrait des taux de vaccination de l’ordre de 80 à 90 % pour toute la population. Il est déjà difficile de convaincre les pensionnaires d’EMS et même le personnel de se faire vacciner ; comment peut-on convaincre la population jeune, pour qui le covid ressemble à un rhume, de se faire vacciner également ?

Nous, citoyens suisses, devons demander à nos autorités de choisir l’approche de l’assimilation du virus, et de renoncer à l’approche sécuritaire de l’éradication. En Suisse, pour diverses raisons politiques et culturelles, il existe un risque réel que les décideurs soient tentés de choisir l’approche vaccin + éradication. En effet, la réduction des risques sanitaires pour le Covid a été érigée jusqu’à maintenant en une priorité presque absolue qui a primé sur le reste. Certains politiciens ont légitimement peur qu’on leur reproche de ne pas en avoir fait assez pour sauver des vies. Enfermée dans cette logique de la sécurité sanitaire, la Suisse risque de ne jamais considérer l’approche de l’immunité collective naturelle comme acceptable, et à poursuivre dans l’éradication et l’augmentation des pressions pour une obligation du vaccin. La mentalité suisse a aussi tendance, malheureusement, à vouloir rajouter des jours à la vie plutôt que de la vie aux jours (augmentation de l’espérance de vie sans projet de vie). Finalement, sous couvert de solidarité inter-générationnelle, nous faisons porter les conséquences moyen et long terme des mesures de confinements (sociales, économiques, psychiques) sur les jeunes générations, sans véritablement leur demander leur avis. Les seniors sont sur-représentés politiquement, et les jeunes en-dessous de 18 ans ne comptent pas dans la démocratie. Nous avons accumulé des dettes abyssales ou puisé dans les réserves, tout cela sur le dos des jeunes en premier lieu. Il est triste que les jeunes, dans notre pays, passent systématiquement en 3ème et dernière priorité, après la population active et après les retraités.

Afin de retrouver une vie normale, la Suisse doit apprendre à vivre avec le SARS-Cov-2. Elle doit déployer le plus rapidement possible la vaccination pour les +50 ans et les personnes à risque, et en parallèle, elle doit mettre sur pied une stratégie de propagation contrôlée du virus dans la population pour les moins de 50 ans, de telle manière à ce que la majorité de la population ait été exposée au virus d’ici à l’été 2021, que ce soit directement ou par un vaccin. Une stratégie de propagation contrôlée consiste par exemple à encourager le noyau familial d’une personne détectée positive à contracter le virus par un contact rapproché, et de se mettre en isolement avec la personne positive. Au sortir de l’isolement, toute la famille est ainsi immunisée. Bien sûr, cela concerne les moins de 50 ans et les personnes en bonne santé. Si les doses de vaccin sont suffisantes, les spécialistes recommandent de vacciner toute la population car les effets secondaires des vaccins sont très largement compensés par leur grande protection.

L’immunité collective naturelle pour le covid a été critiquée comme étant de l’inconscience. Ce n’est plus le cas avec une population à risque vaccinée. Il est temps de regarder la réalité en face et de constater les dégâts grandissants des mesures strictes d’éradication du virus sur la société dans son ensemble. Solitude, perte de sens, révolte, dépression, conséquences économiques désastreuses, chômage, échecs scolaires et universitaires, destruction du tissus social, augmentation de la pauvreté, etc. avec des conséquences sur le long terme que nous n’arrivons pas encore à saisir. L’immunité collective naturelle permet de réduire considérablement la mobilité du virus, à des niveaux permettant de relaxer totalement les mesures sanitaires. C’est, avec une campagne de vaccination la plus large possible, la seule sortie de crise rapide pour la Suisse.

Steve Tanner

 

Cet article représente une opinion personnelle visant à la favoriser la réflexion et le débat  sur le sujet du Covid. Il donne une appréciation personnelle de la situation à fin janvier 2021. Au vu des changements rapides dans l’épidémie et les décisions politiques, l’auteur se réserve le droit de mettre à jour ou corriger son contenu. Pour des sources scientifiques, et des recommandations sanitaires, l’auteur encourage les lecteurs à consulter les sites spécialisés et officiels.

 

[Dan21] : https://doi.org/10.1101/2020.11.15.383323

[Pinto20] : https://www.nature.com/articles/s41586-020-2349-y

1 réaction

  • Jean-,Marc Bidaux dimanche, 28 février 2021 13:37

    Merci à Steve Tanner pour cette prise de position claire et solidement argumentée. Un paragraphe est difficile à suivre, il débute par "un petit calcul..." mais pour tout le reste je souscris complètement à ses conclusions avec la réserve qu'il faudra attendre avril 21 pour que les personnes vulnérables qui le souhaitent puissent toutes recevoir le vaccin. Je pense que son article arrive au bon moment, aussi pour la vie de nos églises.

Opinion - avertissement

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