La Chapelle évangélique de Clarens (FREE) organise dans ses locaux le dimanche 25 mai une table ronde intitulée : « Vivre dignement la fin de sa vie... » Trois invités, Noëlle Sennwald, aumônier, Rudolphe Schäublin, responsable d’un centre médico-social à Lausanne, et Jean-Michel Bigler, médecin responsable à la Fondation Rive-Neuve (Villeneuve, VD), débattront de questions touchant notamment à l’assistance au suicide, aux soins palliatifs ainsi qu’aux directives de fin de vie.
Qu’est-ce que mourir dans la dignité ?
L’assistance au suicide en fin de vie est une question de société hautement débattue aujourd’hui, notamment en relation avec ce que signifie « mourir dans la dignité ». Parmi les soignants comme dans le grand public, les fronts sont cristallisés. D’un côté l’association Exit pour laquelle « mourir dans la dignité », c’est pouvoir fixer l’heure de son trépas. De l’autre, les partisans des soins palliatifs, souvent proches de convictions chrétiennes, qui souhaitent un accompagnement plein de compassion et de sollicitude jusqu’à la fin.
Un médecin, un infirmier et une aumônière
Les trois intervenants à la table ronde sont familiers des questions qui se posent en fin de vie. Noëlle Sennwald, aumônier dans les Etablissements hospitaliers du Nord-Vaudois, côtoie, à l’hôpital de St-Loup notamment, la souffrance de personnes en fin de vie. Rudolphe Schäublin, responsable d’un centre médico-social à Lausanne, rencontre aussi dans son quotidien des patients qui font appel à des accompagnements spécifiques pour mettre fin à la douleur. Enfin le Dr Jean-Michel Bigler travaille lui comme médecin responsable à Rive-Neuve, une fondation de 14 lits qui prodigue des soins palliatifs à des personnes en fin de vie.
Cette soirée sera animée par le journaliste Serge Carrel. (c)