« Cette journée, j’en ai rêvé avec les responsables du Mouvement Passion ! Quelle joie de vous voir toutes et tous réunis aujourd’hui ! », déclare avec émotion Gilles Geiser, lors de la plénière du matin. La salle est remplie, la bonne humeur règne et le programme est attrayant. Cette première édition de la Journée Passion s’annonce bien !

Un programme diversifié autour d’un objectif central

Quelques 130 jeunes sont réunis ce samedi 29 mars 2025 dans les locaux du Gospel Center, à Oron, pour une grande journée centrée sur l’appel de Dieu pour leurs vies. Un moment de louange et un message du pasteur Gilles Geiser occupent la matinée. Après le pique-nique de midi, les jeunes peuvent participer à deux ateliers parmi les cinq proposés. Le souper est compris dans le prix de la journée. La plénière du soir amène un temps d’adoration «pour se connecter à Dieu en se déconnectant de son téléphone».

Des fourchettes ordinaires au service d’un Dieu extraordinaire

« Cela m’a parlé, quand Gilles Geiser a amené l’image des fourchettes ordinaires – nous – au service d’un Dieu extraordinaire. C’est trop beau de se rappeler de la simplicité mais aussi de la puissance de Dieu, de comment il agit à travers nous », rapporte Perrine, 22 ans. Le pasteur de l'Église évangélique de Châble-Croix tire cette image de l’Ancien Testament, où des objets du quotidien sont « consacrés » pour le Temple de Jérusalem. Il interpelle : « Les humains se consacrent tous à quelque chose, mais toi, à qui désires-tu consacrer ta vie ? ».

Et d'ajouter que nous sommes tous et toutes appelés à servir Dieu : «Occupons-nous de consacrer notre vie à Dieu, et lui s’occupera ensuite de nous placer et nous guider dans notre appel». Après avoir incité les jeunes à mettre Jésus à la première place dans chaque domaine de leur existence, Gilles Geiser termine par un temps d'appel à la concécration, auquel la grande majorité de l’assemblée répond.

Un salon de l’appel

Pendant les temps libres, les participantes et participants ont la possibilité de discuter avec des personnes impliquées dans différents ministères. Ils sont une quarantaine, munis d’un t-shirt de la couleur correspondant à leur domaine : jeunesse, technique, santé et social, pastorat, mission, milieu séculier. Même les « indécis » sont représentés. Quant aux jeunes, ils peuvent se coller des gommettes colorées selon leurs centres intérêts.

Pour Zoé, 22 ans, ce «salon de l'appel» est le point fort de cette journée : «J’ai bien aimé pouvoir me connecter avec des gens, et avoir des échanges plus personnels à propos de la manière de mettre en pratique le fait de servir Dieu dans son domaine. J’ai apprécié qu’ils soient proactifs dans le contact». Coordinateur de la journée, Mark Waldmann explique l’origine de cette idée : «On voulait créer une sorte de salon des métiers, mais dont le but est de discerner son appel. Qu’au travers de cette journée, les jeunes puissent découvrir ce que Dieu met sur leur cœur».

Des thématiques d’ateliers pertinentes 

Les ateliers donnent l’occasion aux participants de se questionner sur plusieurs sujets : la sexualité et le genre, les troubles alimentaires, les réseaux sociaux, la pornographie et la santé mentale. Les participants se répartissent équitablement entre les ateliers, signe que les thématiques choisies sont pertinentes pour cette tranche d'âge. Les intervenants amènent leurs connaissances, puis laissent la possibilité aux jeunes de discuter en groupes. «C’est chouette de pouvoir parler avec des gens qui ont vécu des choses différentes de soi, et de découvrir leur avis», relève Lison, 15 ans.

Un premier bilan positif

Le premier bilan de cette Journée Passion est largement positif. «Cela s’est bien déroulé ! Bien-sûr, il y a plusieurs choses que l’on pourra améliorer, mais dans l’ensemble, on est très satisfaits !», se réjouit Mark Waldmann. Au vu de l’engouement qu’il a suscité, cet événement semble répondre à un besoin. Pour cette raison, le Mouvement Passion souhaite le renouveler chaque année. D’ailleurs, la date de la prochaine édition est déjà fixée : le 28 mars 2026. À vos agendas !