« On accueille les gens comme ils sont, là où ils en sont. Sans chichi. » C’est le résumé que rapporte Alexandre Romanens, 57 ans, de la journée du samedi 21 mai, organisée de midi à 22 heures au numéro 1 de l’avenue de la Gare à Colombier (NE). Au menu : vacherin braisé et brochettes de pommes de terre. « Les motards font facilement une halte casse-croûte lors de leur virée, donc ils pourront s’arrêter là, commente-t-il. C’est une façon de faire connaissance. »
Un détonateur
Celui qui n’aime pas trop les discours parle de l’Evangile comme d’un mode d’emploi « qui peut nous reconstruire », ou d’un « détonateur pour aller plus loin ». Car il y a pas mal de gens cassés parmi les motards, estime-t-il. Des personnes au parcours de vie chamboulé. Motard depuis ses 15 ans – « sans permis, ce qui m’a valu quand même quelques interpellations » –, Alexandre lui-même s’est converti à l’âge de 40 ans. « La Bible, ce qu’elle a de génial, c’est ce à quoi elle nous ouvre », dit-il pudiquement. « J’ai changé du tout au tout. » On n’en saura pas plus.
Un culte par année
L’association Roc n’road, née en 2014, compte une trentaine de membres de différents horizons. Ils se réunissent pour un « Roc n’road café » le deuxième vendredi de chaque mois, et célèbrent un culte une fois par année. « On affiche notre foi sans taper avec une Bible sur la tête des gens. Un motard chrétien qui parle à un autre motard, ils ont en commun la moto. C’est déjà un lien. Mais les non-motards sont bien sûr les bienvenus. Pour tous, c’est l’occasion de passer un bon moment ! Vous viendrez ? »
Gabrielle Desarzens
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